Pourquoi un manuel de l'environnement ?

Avant les années 1960, le mot écologie restait inconnu du grand public, et le terme environnement n’avait pas encore pris la signification que nous lui donnons aujourd’hui.
Pourtant, la géographie physique avait déjà de son côté plus d’un siècle d’existence.
En l’espace de seulement 50 ans, tout a basculé. Après la publication du Printemps silencieux de Rachel Carson en 1962, l’intérêt pour l’environnement est devenu une priorité majeure dans l’opinion publique. Les médias et les discours politiques se sont emparés de cette thématique, la plaçant au cœur des débats, sans toutefois décliner les concepts et diffracter les savoirs de manière claire, critique, et intellectuellement située.


En un temps où les humains sont devenus la principale cause de changement sur Terre, l’histoire universitaire des deux derniers siècles a atteint un point de bascule. Il devient de plus en plus manifeste que les silos disciplinaires définis au xixe siècle ne suffiront plus pour comprendre et agir sur les défis du présent.
Il ne s’agit plus simplement d’ajouter une spécialité sur la transition écologique ni d’appliquer un vernis de développement durable aux programmes scolaires et universitaires existants. Il s’agit plutôt de reconnaître que l’entrée dans l’Anthropocène impose une redéfinition radicale des objets scientifiques et des modèles de formation traditionnels.

 

Avec l'intervention de :

- Vincent Moriniaux, maître de conférences en géographie à Sorbonne Université, dont les recherches portent sur la géographie de l’alimentation, et notamment les questions éthiques et religieuses.

- Denis Mercier, dont les recherches portent sur la géomorphologie glaciaire, paraglaciaire et périglaciaire, et les risques d’inondation et de submersion marine.

 

La table ronde sera suivie d'un cocktail en librairie.

À la Maison de la Recherche de Sorbonne Université, 28, rue Serpente 75006 Paris, amphithéâtre Molinié

Mercredi 1er octobre, 18h00-20h00

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© jonatan-pie-unsplash