Daniel Ferrer est directeur de recherche à l’TEM depuis 1990 (émérite depuis 2016), après avoir enseigné comme maitre de conférences à l’université de Besançon, puis comme professeur à l’université d’Orléans et à l’université de Rutgers.
Il a été directeur de l’institut des Textes et Manuscrits Modernes de 1994 à 1998 et de 2004 à 2006. Il est responsable de la revue Genesis depuis sa fondation.
Il a écrit des articles sur Joyce, Woolf, Faulkner, Poe, Stendhal, Flaubert, Zola, Proust, Barthes et Hélène Cixous, sur la théorie littéraire, la peinture, les humanités numériques et la génétique cinématographique.
Il a publié des livres sur Joyce (Poststructuralist Joyce, Cambridge UP, 1984 ; Ulysse à l’article: Joyce aux marges du roman, Lérot, 1992 ; Writing its own wrunes for ever: Essays in Joycean Genetics, Lérot, 1998 ; Renascent Joyce, Florida UP, 2013), sur Virginia Woolf (Virginia Woolf and the Madness of Language, Routledge, 1990) et sur la critique génétique (L’écriture et ses doubles : genèse et variation textuelle, éd. du CNRS, 1991 ; Genèses du roman contemporain : Incipit et entrée en écriture, éd. du CNRS, 1993 ; Pourquoi la critique génétique? Méthodes, théories, éd. du CNRS, 1998 ; Bibliothèques d’écrivains, éd. du CNRS, 2001 ; Genetic Criticism: Texts and Avant-textes, Pennsylvania UP, 2004 ; La Textologie russe, éd. du CNRS, 2007 ; Logiques du brouillon: modèles pour une critique génétique, Éditions du Seuil, coll. « Poétique », 2011).
Il est l’éditeur, avec Vincent Deane & Geern Lernout, des carnets de Joyce (The Finnegans Wake Notebooks at Buffalo, Brepols, 2001-2004, 12 vol.). Il a contribué dans la collection de la « Pléiade » et la collection « Folio » à la traduction d’Ulysses et, plus récemment, il a publié une édition des esquisses de Finnegans Wake sur le thème de Tristan et Iseult (Brouillons d’un baiser: premiers pas vers Finnegans Wake, Gallimard, 2014).