La Relation et l’absolu

Lecture de la poésie de T.S. Eliot

ISBN : 978-2-84050-925-7
Collections : Mondes anglophones
Date de publication : 11/04/2014
Format : 145 x 210
Nombre de pages : 456
22,00 €

T.S. Eliot fait figure, dans le monde anglophone, de monument littéraire (prix Nobel de littérature en 1948). Considéré comme un père du modernisme, il véhicule souvent l’image d’un poète austère, difficile et dogmatique. Pourtant son œuvre est loin d’être homogène et présente un véritable cheminement poétique et philosophique fait de choix, de doutes, de renoncements et d’expériences. La tension entre la nécessité de la relation propre au langage et la visée d’un absolu toujours consciente de son statut de simple « visée », permet d’aborder la poésie d’Eliot en tant que lieu de forge de la pensée, en tant que mise à l’œuvre de cette insoutenable intensité de l’être qui est au cœur de son écriture et de sa philosophie. Elle permet aussi de lire cette œuvre autrement, de la lire comme un appel à la déconstruction, comme la révélation constante du principe vital et relationnel qui l’anime.

L’ouvrage propose de continuer de lire Eliot, de relire Eliot, de l’écrire et de le récrire. Il invite à un dialogue avec la poésie de l’auteur, ce même dialogue constant qui innerve son œuvre de conversation avec et de conservation du patrimoine littéraire mondial.

 

 

Partie I. La relation nécessaire

Chapitre 1 : Lire, lier, relire, relier…

Problèmes de réception, manque de lisibilité

À la recherche de la relation perdue : La piste intertextuelle. – Fragmentation et reconstructions

Désir d’unité : voix, identité

Semblants de rassemblement : l’appel de la référence

Trame narrative, structure dramatique

Ellipses et puzzles

« Visions et révisions » critiques

Aux bords du fragment

Vouloir dire, vouloir lire : convergence de forces en absence

Chapitre 2 : la condition relationnelle

L’inévitable relation : Perception, analyse, relation. – Division et relation. – Masques et personæ

L’idéal non relationnel : Le point et le tour. – Instants de vie

Partie II. Relations conflictuelles

Chapitre 3 : Désir de sens, quête d’absolu

L’ordre du discours et son contre-discours

Stagnation de la réflexion

Quête de sens, perte des sens

Du déploiement au battement : l’explication infinie

Le contournement productif

Tentations ésotériques, intuitions analytiques

Chapitre 4 : la relation et son autre

Sens commun et sens interdit

Relations métaphysiques

Relations intertextuelles : les liaisons dangereuses

Poésie discursive, poésie du discours

Chapitre 5 : Des constructions et déconstructions

Relations temporelles : Le fleuve et le pont. –  L’océan ou l’autre « terre vaine »

Le mot absolument tu

Objectivation de l’émotion

La relation étrange : L’odeur de la pensée, le parfum du poème. – Logiques poétiques et « points sublimes »

Le jeu de la relation

Chapitre 6 : Espace de jeu

Heureuse nécessité de la relation

De la lecture comme ouvrage : Les vertus de la perdition. – La pensée de la relation

De l’expérience au poème : Le sens de l’écriture. – L’expérience comme composition

L’écriture et la relation

Le moment de commencer

Devenir poète

Conclusion

Orientations bibliographiques

Index des poèmes de T.S. Eliot. 

Index des notions

Amélie Ducroux est maître de conférences à l'université Lumière-Lyon 2. Elle enseigne la littérature américaine. Ses travaux de recherche portent sur la poésie moderniste américaine et sur T.S. Eliot en particulier.  

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